#roman #drame #secretdefamille #amitié #romanpsychologique #Lorraine

Cette semaine, j’ai lu La Fille au mitote, le premier roman de Marceline Bodier, paru en juillet 2017 chez Librinova.

L’histoire commence en 2008, dans le village de Lincey, où se déroulent des obsèques. Qui est décédé ? Mystère… On découvre ensuite plusieurs personnages centraux, une semaine avant ces obsèques, puis on plonge dans leur passé, en 1979. Cette partie du roman retrace l’histoire de trois amis d’enfance, Jean-Jacques, Blaise et Stéphane, rejoints par Agatha, la sœur de Jean-Jacques.

Nous découvrons leur vie de 1979 à 1985, d’un été d’insouciance passé à écouter de la musique à une journée tragique qui coûtera la vie à l’un des quatre amis. Jean-Jacques est un sentimental passionné par la musique, Stéphane enchaîne les conquêtes et joue lui aussi de la musique, Blaise est obsédé par son ascension sociale et Agatha n’a d’yeux que pour Stéphane. Je me suis attachée à ces personnages dont on découvre petit à petit le caractère dans cette partie presque lente, aux nombreuses descriptions.

Après le drame, on se retrouve en 2008, et tout s’accélère. Robert alias Jonathan, le fils de Stéphane, veut résoudre le mystère du meurtre de son père. Oui, c’est donc Stéphane qui a été assassiné… Ce n’est pas un spoil, car c’est écrit dans le résumé du livre. J’aurais aimé que ce ne soit pas le cas, parce que ce passage est saisissant, je ne me doutais pas que le drame allait arriver à ce moment là, aussi abruptement, la surprise aurait pu être totale. Robert contacte Esfera, la fille de Jean-Jacques, et ils se lancent tous les deux dans cette enquête.

Robert est mon personnage préféré du livre, il est mystérieux, malin, parano, je crois qu’il na que faire du regard des autres… Je verrai une suite centrée sur son histoire avec Esfera, avec un nouvelle intrigue familiale, parce que clairement, leurs familles sont bien le genre à avoir plusieurs squelettes dans leurs placards !

Au final, j’ai adoré ce livre. L’intrigue est bien ficelée, j’ai aimé l’accélération du rythme au fil des pages. Je me suis vraiment laissée prendre au jeu, en croyant tenir le coupable toutes les trois pages à peu près… Il y a beaucoup de rebondissements, le dénouement est excellent et les personnages attachants. Bravo Marceline pour ce premier roman !