Il y a quelques semaines, j’ai achevé le premier roman de Thomas Henninot, Le tome 1 de la saga Le Siècle Phénix, L’Odyssée des sœurs fantômes. C’est une histoire complexe, un peu science-fiction, un peu polar, et j’ai passé un super moment en compagnie de personnages hauts en couleurs.

En 2172, l’humanité se relève péniblement des cendres de la Grande Terreur, une crise mondiale survenue plusieurs décennies auparavant. À l’origine de ce bouleversement planétaire, une terrible maladie apparue à la fin du siècle précédent, « la Faucheuse ». Ce virus a provoqué des centaines de millions de morts avant d’être endigué, créant ainsi les conditions d’un déséquilibre mondial. La Faucheuse continue ses ravages en France, malgré les efforts de la famille Dernot, qui a découvert le vaccin et bâti sa fortune grâce à son combat acharné contre le fléau. Juliette Dernot, héritière de la multinationale familiale, est une jeune prodige, promise à un brillant avenir. Ambassadrice des campagnes de vaccination et icône de la Fondation Asclépios, elle est épaulée par Jessica, sa meilleure amie, et par Alex, son compagnon. Mais un terrible accident de train vient bouleverser le destin prometteur de ces trois jeunes. Très vite, la violente explosion à l’origine du déraillement prouve qu’il s’agit d’un attentat dont Juliette est la cible. Qui sont les responsables ? Parviendra-t-elle à leur échapper ?

On se retrouve donc dans un futur post-apocalyptique : le virus de la Faucheuse a décimé une grande partie de la population mondiale, des villes entières ont été abandonnées et les survivants sont obligés, dans la plupart des régions, de se protéger avec un masque afin d’éviter toute contamination. L’histoire commence en Bretagne (aaaah ça commence bien !), avec l’un de mes persos préférés : la Louve. Sans la connaître, on se fait tout de suite une idée sur son caractère avec ce surnom. Sa sœur a été contaminée par un virus, la Louve se débrouille pour trouver un antidote, mais sa sœur ne survit pas. La Louve s’est bien fait rouler dans la farine, en gros. Évidemment, elle décide de ne pas en rester là.

Chaque chapitre est raconté par un personnage différent. Après la Louve, on découvre donc le récit de Nicolas, un ado qui vit avec sa cousine, ancienne pilote d’hélicoptère dans l’armée, puis de Juliette Dernot, brillante étudiante et fille du fondateur d’Asclépios, entreprise qui produit des vaccins. Les personnages se succèdent, ils ont tous une historie complexe, et au début j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver. Mais la première partie du livre est posée, le rythme est adapté et on a le temps de faire connaissance avec chacun. J’attendais impatiemment le moment où leurs destins allaient se croiser !

Un accident de train a lieu, il sert en fait à dissimuler une tentative de kidnapping. C’est Juliette qui est visée, mais elle s’échappe, et les liens entre les différents personnages commencent à se dessiner. Et à partir de là, tout s’accélère. Beaucoup d’action, de suspens et de rebondissements jusqu’au dernier moment.

Le point fort de cette histoire, pour moi, ce sont les personnages. J’ai adoré Juliette et la Louve, et je suis archi contente de la place qu’a fait l’auteur à ses personnages féminins. Les filles sont fortes, intelligentes, elles se débrouillent seules, des vraies badass.

En revanche, l’univers post-apocalyptique m’a beaucoup intriguée, mais au final, je n’en ai pas appris beaucoup. J’ai vraiment envie d’en savoir plus sur ces virus et sur ce qu’est devenue la France. Peut-être dans le deuxième tome ? La dimension science-fiction n’a pas pris le dessus, mais elle a un potentiel dingue !

Bravo Thomas pour cette chouette histoire, l’intrigue est bien construite, les personnages vraiment travaillés, à quand le tome 2 ?